Ogive nucléaire: garder la tête froide-seconde partie

Bonsoir, comme vu dans l’article précédent, on peut se demander comment réaliser une injection de gaz froids à la pointe de l’ogive.

Il y a les fusées d’ Elon Musk qui peuvent nous donner l’idée: un petit moteur fusée de faible poussée orienté vers l’avant de l’ogive.

Question: quelle est l’ordre de grandeur des pressions au sein de l’onde de choc pour pouvoir repousser cette onde de pression au delà de la surface de l’ogive? Si on en croit le shéma diffusé par les chinois , la température maximale est de 9000k. En appliquant la loi des gaz parfait, la compression du volume de gaz compris dans la lentille de l’onde de choc, en supposant son volume constant est d’environ…..33 bars seulement.

Ceci semble donc bien accessible à un petit moteur fusée, les pressions obtenues dans les chambres de combustion étant nettement plus fortes. On peut même imaginer, afin de réduire l’effet oxydatif de l’air ambiant, un moteur fusée imparfait brûlant un mélange riche en carburant, l’excès de carburant maintenant une atmosphère réductrice empêchant que le revêtement de la tête ne brûle…

Idée zarb: injecter directement le carburant liquide grâce à un « karcher » à la pointe de l’ogive en lieu de moteur fusée…Il est connu que pour refroidir les cylindres dans un moteur à explosion il faut enrichir le mélange! Pour les Nords Coréens, les injecteurs diesels d’une vieille japonaise devraient faire l’affaire. (la pression dans les injecteurs diesel à injection directe montent à 1.000-1600 bars, laaaaargement assez pour couvrir le besoin.)

et hop, roule ma poule, y’a pus qu’a tester 🙂 , me manque la soufflerie hypersonique 😆

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